Essai Peugeot 208 II : la nouvelle génération est enfin là !

La nouveauté de l’année, c’est elle : la Peugeot 208 fait son retour avec une seconde génération résolument moderne et technologique. La nouvelle citadine du Lion est aujourd’hui sur Féline pour un premier essai sur les routes du Portugal !

La série « 200 » de Peugeot nous est particulièrement chère sur Féline, mais elle est également un segment primordial pour la marque au Lion : depuis 1983, il s’en est écoulé plus de 22 millions d’exemplaires, avec la 205, 206, 207 et 208 I ! Un véritable succès que l’on retrouve depuis plus de 30 ans sur les routes du monde entier. À titre de comparaison, la Renault Clio, sa rivale de toujours, s’est quant à elle vendue à 15 millions d’exemplaires en quatre générations, et revient également cette année avec un cinquième opus, discrètement renouvelé.

Aujourd’hui, même si elle figure toujours sur le podium des ventes après plus de sept ans de carrière, il était temps pour la première génération de la Peugeot 208 de tirer sa révérence. Pour rester dans la course et proposer une alternative de choix à ses concurrentes, la citadine du Lion mise tout sur son design sportif et affirmé, le savoir-faire inégalé de Peugeot en matière d’expérience de conduite, sans oublier un niveau d’équipement à la pointe de la technologie.

À tel point que la stratégie de montée en gamme opérée par la marque de Sochaux ces dernières années permet désormais à la Peugeot 208 II de rivaliser avec les modèles les plus huppés du segment. En effet, la 208 II vise désormais plus haut que la Clio, et elle n’a par exemple pas à rougir de la comparaison avec les Volkswagen Polo, Mini et autres Audi A1, en témoignent la curiosité et le succès qu’elle a suscité lors de sa présentation en première mondiale au Salon de Genève en mars dernier.

Après un premier shooting photo exclusif de la Peugeot 208 II où nous l’avons comparé à la première génération de la citadine du Lion, nous sommes partis sur les routes du Portugal, dans la région de Lisbonne, pour en prendre le volant pour la première fois, à l’occasion de son lancement européen !

Essai Peugeot 208 II : le tour du propriétaire

Plus longue que la précédente génération (4,06 m contre 3,97 m), la nouvelle Peugeot 208 II est en revanche plus basse de 3 cm (1,43 m contre 1,46 m), tandis que sa largeur (1,75 m contre 1,74 m) et son empattement (2,54 m) ne changent quasiment pas. Si l’évolution de ses dimensions n’est pas radicale, le design de ce nouvel opus devient plus fort et affirmé, avec des lignes musclées que l’on retrouve notamment sur la face avant, dotée d’un capot horizontal et nervuré.

Sa calandre flottante est inspirée de la première génération de la 208, mais l’air de famille s’arrête là : son traitement est plus futuriste, avec de multiples facettes chromées en suspension qui lui offrent encore plus d’allure. Le reste s’inscrit dans la lignée des dernières productions du Lion, avec le nouvel emblème « 208 » posé sur l’extrémité du capot, sans oublier les phares Full LED à la signature lumineuse verticale, dont les trois griffes à LED se prolongent par des « crocs » obliques à LED dans le bouclier.

De profil, les lignes de la nouvelle 208 II, plus dynamiques, sont marquées par plusieurs plis de carrosserie sur les flancs sculptés, lui donnant plus de prestance. Sur les versions haut de gamme, comme notre 208 GT Line à l’essai, les passages de roues reçoivent des enjoliveurs noirs brillants, un hommage aux extensions d’aile en plastique de la 205 GTi. Uniquement disponible en cinq portes, elle évoque également le petit « haricot » de custode chromé (que l’on retrouvait sur les versions 3 portes de la 208 I et qui rend également hommage à la 205 GTi) avec une forme de « C » creusée dans la carrosserie dans laquelle le badge GT Line est mis en valeur.

Les possibilités de personnalisation sont assez riches avec plusieurs teintes de carrosserie acidulées, comme le Jaune Faro qui est la teinte de série de la nouvelle 208 II (donc gratuite, le Blanc Banquise passant quant à lui en option !), mais également les très réussis Bleu Vertigo ou Rouge Elixir, sans oublier les traditionnelles nuances de gris. Peugeot abandonne la célèbre Coupe Franche sur sa gamme, mais propose sur la 208 II un toit noir « Black Diamond » en option, pour les amateurs de carrosseries bicolores.

L’arrière de cette nouvelle 208 est sûrement sa partie la plus sophistiquée : la plaque d’immatriculation migre vers le bas du bouclier, qui embarque désormais un empiècement noir brillant démesuré façon extracteur, complété par une double canule d’échappement chromée. Les catadioptres et antibrouillard arrière migrent également vers le bas du bouclier, laissant davantage d’espace à la malle de coffre, qui s’offre des lignes particulièrement sculptées.

L’ensemble est complété par un double becquet en haut du hayon, améliorant l’aéro et le look sportif de la voiture, ainsi qu’un large bandeau horizontal noir reliant les deux feux arrière, au traitement assez futuriste et rappelant les dernières productions de la marque. Si le résultat peut paraître assez surprenant en images, en réalité, le coup de crayon est réussi, et la nouvelle 208 s’offre dans l’ensemble un look bien plus dynamique et sportif.

La première 208 s’est distinguée en étant le premier modèle de l’histoire de Peugeot à être équipé du poste de conduite i-Cockpit, qu’on ne présente désormais plus. La nouvelle 208 II en bénéficie également, dans sa toute dernière génération avec une ergonomie plus soignée et une technologie omni-présente. Comme sur les dernières productions du Lion, on retrouve une planche de bord à deux niveaux, un volant compact à double méplats, ainsi qu’un écran tactile couleur de 7 à 10 pouces (l’écran tactile est en noir et blanc et de 5 pouces sur la version d’entrée de gamme 208 Like) contrôlant le système d’infotainment compatible Apple CarPlay et Android Auto, le tout complété par une série de touches tactiles et de boutons de contrôle situés en dessous de l’écran, permettant un accès direct aux fonctionnalités de la voiture. En pratique, la proximité de ces boutons et zones tactiles, ainsi que leur positionnement à plat, rendent parfois compliqué l’usage de ces derniers lors de la conduite. Un petit temps d’adaptation peut donc s’avérer nécessaire, mais rassurez-vous, contrairement aux rumeurs et même après 7 ans de pratique, le volant ne masquera toujours pas les compteurs, à moins d’adopter l’option « mauvaise foi » non proposée au catalogue Peugeot 😉

L’espace libéré par la suppression des commandes de climatisation, accessibles désormais par l’écran tactile, permet d’offrir plus d’espace de rangements : le logement fermé en partie basse peut embarquer un chargeur à induction, et dispose d’un couvercle astucieux permettant de maintenir debout un second smartphone par exemple. Le vide-poches situé juste en dessous est vaste, et est accompagné de deux porte-gobelets dans la console centrale, aux côtés desquels nous retrouvons la commande de frein de stationnement électrique, ainsi que le sélecteur de mode de conduite (de série à partir de la finition 208 Allure). Un autre espace de rangement fermé est dissimulé sous l’accoudoir central avant, tandis que les vastes bacs de portière et boîte à gants sont également toujours au rendez-vous.

Mais l’une des principales nouveautés de ce Peugeot i-Cockpit 3D réside dans son combiné d’instrumentation à lecture tête haute, qui embarque un affichage holographique en 3D (de série à partir de la 208 Allure), au traitement particulièrement futuriste. Son fonctionnement est assez simple : il se compose d’un classique écran couleur HD de 7 pouces, devant lequel est positionné une lame (semblable à celles des afficheurs tête haute) de 10 pouces sur laquelle est projeté un second niveau d’information, permettant ainsi de créer l’effet holographique en 3D.

Les informations de conduite ou les alertes les plus importantes surgissent alors au premier plan, permettant ainsi de hiérarchiser les informations affichées. Au delà de l’effet spectaculaire de cet habitacle résolument futuriste, l’idée était d’optimiser l’ergonomie du poste de conduite et de rendre la conduite plus intuitive et sûre. Sur les versions d’entrée de gamme, le combiné est plus traditionnel : celui-ci se compose de deux compteurs à aiguilles inversées (comme sur la 308 II par exemple) complétés par un écran d’affichage situé en leur centre.

Dans l’ensemble, la vie à bord de cette nouvelle 208 II est plus chaleureuse que la précédente mouture, et l’espace ne manque pas, notamment aux places arrière où l’habitabilité est très correcte pour la catégorie. Attention toutefois aux grands gabarits qui pourraient être gênés par la position reculée de la banquette arrière par rapport à l’ouverture des portières, au moment de s’extraire de la voiture. La largeur assez restreinte des portières à l’arrière ne sera en tous cas pas un souci pour s’installer à son bord. Le coffre affiche quant à lui un volume de 265 litres, ou 309 litres en comptant l’espace de rangement situé sous le plancher (285 litres sur la 208 I) : des chiffres qui se rapprochent de ceux de la nouvelle Clio V, à peine plus généreuse sur ce point avec ses 317 litres.

La sellerie, aux garnissages plus modernes et agrémentés de surpiqûres de couleur verte, est confortable et accueillante, tandis que les matériaux sont plutôt flatteurs, même si on pourra lui reprocher une forte présence de plastiques noirs brillants, fragiles à l’usage. Sans surprise, quelques plastiques durs sont aussi de la partie, notamment sur les habillages de portières : rien de rédhibitoire toutefois, puisque les finitions sont dans l’ensemble soignées. Au contraire, la nouvelle Peugeot 208 II n’a rien à envier à ses concurrentes premium du segment des citadines, comme la nouvelle Audi A1 par exemple, dont la finition n’est définitivement pas à la hauteur de son standing.

Les motorisations de la Peugeot 208 II

Basée sur la plateforme CMP (Compact Modular Platform) du Groupe PSA dédiée aux citadines et SUV urbains, la nouvelle Peugeot 208 dispose d’une offre de motorisations plus restreinte qu’auparavant, avec en essence le 3 cylindres 1,2 litre PureTech décliné en trois niveaux de puissance, et une seule offre diesel avec le 4 cylindres 1,5 litre BlueHDi de 100 chevaux. Selon les versions, vous pourrez choisir entre les boîtes manuelles à cinq et six rapports, ou la boîte automatique EAT8 à huit rapports de dernière génération, qui équipe déjà les autres modèles de la marque.

Voici en détail les différentes motorisations essence et diesel proposées :

• 1.2 PureTech 75 ch BVM5 (atmosphérique)
• 1.2 PureTech 100 ch BVM6 (turbocompressé)
• 1.2 PureTech 100 ch EAT8 (turbocompressé)
• 1.2 PureTech 130 ch EAT8 (turbocompressé)
• 1.5 BlueHDi 100 ch BVM6

Ces motorisations thermiques sont complétées par une version 100% électrique baptisée Peugeot e-208, qui fera l’objet d’un essai complémentaire sur Féline. Ce modèle inédit dans la gamme de la 208 est doté d’un moteur électrique de 136 chevaux (100 kW), offrant un couple de 260 Nm et associé à une batterie de 50 kWh, lui permettant une autonomie WLTP de 340 km.

Après de nombreuses rumeurs, la nouvelle Peugeot 208 II ne devrait pas accueillir sous son capot de motorisations thermiques plus puissantes : Peugeot nous a confirmé l’abandon de la version sportive badgée 208 GTi, initialement étudiée sur cette seconde génération… Les réglementations françaises et européennes de plus en plus strictes en matière d’émissions de CO₂ ayant littéralement tué le marché des petites sportives qui ont fait la réputation de Peugeot !

Le tarif et les équipements de la Peugeot 208 II

À son lancement, la nouvelle Peugeot 208 II est disponible en 5 finitions : 208 Like, 208 Active, 208 Allure, 208 GT Line et 208 GT (cette dernière étant pour l’instant réservée à la e-208). Celles-ci sont complétées par deux finitions 208 Active Business et 208 Allure Business destinées aux professionnels. Ses tarifs débutent à partir de 15 500 € pour une 208 Like PureTech 75 BVM5, pour atteindre les 26 300 € pour une 208 GT Line PureTech 130 EAT8. La version électrique e-208 est quant à elle proposée à un tarif situé entre 32 100 € (e-208 Active 136 ch / 50 kWh) et 37 150 € (e-208 GT 136 ch / 50 kWh)

De nombreux équipements sont proposés de série ou en option selon les finitions, permettant à la 208 II de devenir la citadine la mieux équipée du segment : elle reprend en effet la quasi-totalité des technologies de la nouvelle Peugeot 508 II (à l’exception de la vision de nuit avec caméra infrarouge), avec des fonctionnalités avancées de conduite semi-autonome. Citons notamment le régulateur de vitesse adaptatif (avec fonction Stop & Go, gestion de la distance inter-véhicules et suivi de file dans les embouteillages), l’aide au maintien dans la voie (avec choix de la position de circulation par le conducteur), le système actif de surveillance d’angle mort, l’accès et démarrage mains libres « Proximity » (fonctionnant avec des capteurs de poignées mais également à l’approche et à l’éloignement), le toit vitré panoramique, les sièges chauffants, la commutation automatique des feux de route, les feux Full LED, l’aide au stationnement avant et arrière ainsi que les caméras avant et arrière, le système Park Assist, la reconnaissance des panneaux, l’alerte active de franchissement involontaire de ligne et bas-côtés, le freinage d’urgence automatique, le système d’infotainment à écran tactile de 10 pouces, les prises USB et chargeur à induction, et bien sûr, le combiné tête haute holographique 3D de l’i-Cockpit (disponible dès le niveau de finition 208 Allure), inédit sur le segment et qui fait la force de cette nouvelle 208.

Nous regretterons toutefois la disparition de certains équipements présents auparavant, comme la climatisation automatique bi-zone (qui devient uniquement mono-zone malgré l’affichage de deux valeurs de température sur les côtés gauche et droite de l’écran tactile !), l’absence de la climatisation dans la boîte à gants, ainsi que du kit Hi-Fi JBL (la 208 II ne bénéficiera pas du kit audio signé Focal, que l’on retrouve pourtant sur la nouvelle 2008 II)…

Pour plus d’informations sur le tarif et les équipements, consultez nos dossiers complets : Équipements Peugeot 208 et Tarifs Peugeot 208

Notre essai de la Peugeot 208 II

Lors des essais internationaux de la nouvelle Peugeot 208 qui nous ont emmenés vers le Portugal, dans la région de Lisbonne, nous avons pu prendre en main plusieurs versions de la nouvelle citadine du Lion, en attendant un essai plus approfondi : une Peugeot 208 Allure équipée du moteur quatre-cylindres diesel 1.5 BlueHDi de 100 chevaux et de la boîte manuelle à six rapports, une seconde Peugeot 208 Allure équipée du moteur trois-cylindres essence 1.2 PureTech de 100 chevaux et également dotée de la BVM6, ainsi qu’une Peugeot 208 GT Line équipée du même bloc 1.2 PureTech décliné en version 130 chevaux, avec cette fois-ci la boîte automatique EAT8 à huit rapports.

Dès les premiers tours de roue, on retrouve le plaisir de conduire cher à Peugeot, avec un Peugeot i-Cockpit de dernière génération qui offre une position de conduite idéale, grâce à un petit volant compact et maniable, des sièges confortables et enveloppants, ainsi qu’à un poids maîtrisé (à partir de 980 kg et jusqu’à 1 158 kg), offrant une belle agilité à la voiture. Sur les routes sinueuses, le ressenti diffère quelque peu selon les différentes versions que nous avons essayées : en effet, la nouvelle Peugeot 208 II peut être équipée d’un sélecteur de modes de conduite, qui permet de choisir entre « Normal », « Eco », et « Sport », ce dernier mode n’étant disponible qu’à partir de la finition Allure et uniquement en boîte automatique. Ces différents modes de conduite agissent notamment sur la réponse de la pédale d’accélérateur, la gestion de la boîte automatique ainsi que la fermeté de la direction.

Et selon les versions, cette subtile nuance fera la différence sur la route : en effet, en mode « Normal » ou « Eco » (ainsi qu’avec une 208 Like ou 208 Active non équipées du sélecteur de modes de conduite), la direction est plus souple, ce qui rend la voiture un poil moins incisive sur les portions sinueuses, mais au bénéfice de l’aisance en manœuvres ou en circulation urbaine, d’autant plus avec son rayon de braquage contenu. En revanche, sur les modèles équipés et une fois le mode « Sport » activé, on bénéficie d’une direction plus ferme avec une meilleure remontée d’informations, qui rendra la conduite dynamique bien plus précise et plaisante.

Rassurez-vous, peu importe votre version et le mode de conduite adopté, la voiture est particulièrement saine, et on retrouve avec plaisir le savoir-faire légendaire de Peugeot avec une tenue de route irréprochable, et un freinage mordant et rassurant. Pour ne rien gâcher, la nouvelle Peugeot 208 II est plus confortable que son aînée, avec un amortissement bien maîtrisé permettant un meilleur confort sans pour autant dégrader la tenue de route ni faire prendre du roulis à la voiture, qui reste rivée à la chaussée peu importe le rythme de conduite adopté. L’insonorisation a été également revue, rendant la conduite de cette nouvelle 208 encore plus appréciable sur autoroute, où les kilomètres s’enchaîneront sans encombre.

Parmi les différentes motorisations disponibles, nous avons tout d’abord pris le volant d’une version 1,5 litre BlueHDi de 100 chevaux : cette unique offre diesel séduira avant tout les professionnels et les flottes d’entreprises, ainsi que les gros rouleurs. On retrouve l’agrément du 1.5 BlueHDi bien connu chez la marque au Lion, avec du couple et des reprises suffisantes pour lui offrir une bonne polyvalence, ainsi qu’une boîte manuelle à six rapports souple et précise. Pour ne rien gâcher, il brille par sa sobriété avec une consommation annoncée à 3,2 litres aux 100 km en cycle mixte NEDC, soit des émissions de seulement 84 g/km de CO₂. Notez toutefois que, malgré une bonne insonorisation globale, les grondements et les vibrations de ce bloc quatre cylindres diesel seront toujours perceptibles dans l’habitacle. Dommage aussi que la boîte automatique EAT8 ne soit pas proposée en option sur cette motorisation !

Pour plus d’agrément, nous vous recommandons plutôt d’opter pour la version 1,2 litre PureTech de 130 chevaux : souple à bas régime, les performances sont au rendez-vous quand le rythme s’accélère, avec un 0 à 100 km/h effectué en 8,7 secondes, tandis que l’excellente boîte automatique EAT8 enchaînera ses huit rapports en toute souplesse et discrétion. La vitesse maxi, que vous n’atteindrez probablement jamais en France, est électroniquement et symboliquement limitée à 208 km/h. Peugeot annonce une consommation de 4,5 litres aux 100 km en cycle mixte NEDC (soit des émissions de 101 g/km de CO₂), mais comptez plutôt en moyenne 1 à 2 litres de plus en conditions réelles.

Enfin, le compromis le plus raisonnable réside certainement dans la version 1,2 litre PureTech de 100 chevaux : assez similaire à son homologue fort de 130 chevaux, la déclinaison à 100 chevaux de ce trois-cylindres essence est un peu plus discrète, mais offre un agrément de conduite plutôt bien dosé pour le quotidien. Le 0 à 100 km/h est à peine plus long (9,9 secondes en BVM6, soit +1,2 seconde), grâce à un poids maîtrisé de 1 090 kg, tandis que les consommations sont un peu plus sobres (-0,3 litres en BVM6). Mais cette motorisation de cœur de gamme est surtout celle qui vous offrira le choix, avec deux transmissions (boîte manuelle BVM6 à six rapports, et boîte auto EAT8 à huit rapports moyennant un surcoût de 1 700 €), ainsi que trois niveaux de finition dans la gamme 208 (Active, Allure et GT Line).

Que retenir de cet essai de la Peugeot 208 II ?

Peugeot renouvelle avec succès l’un de ses modèles les plus importants, avec une 208 II au design particulièrement réussi : plus affirmée, moderne et raffinée, elle ne fait pas l’impasse sur la technologie avec une offre particulièrement complète, en empruntant la quasi-totalité des équipements d’aide à la conduite avancée du porte-drapeau de la marque, la Peugeot 508 II. Son tarif est revu en conséquence, avec des prix en hausse par rapport à la précédente génération, tout en restant compétitive par rapport à sa concurrence d’aujourd’hui : en effet, la dernière Volkswagen Polo débute par exemple à partir de 16 030 €, quand la 208 II s’affiche à partir de 15 500 €.

Si on regrettera quelques équipements abandonnés, comme la climatisation automatique bi-zone ou encore le kit Hi-Fi haut de gamme (le pack JBL de la 208 I brillant par sa qualité, on aurait apprécié une offre signée Focal sur la 208 II), ou encore l’abandon des motorisations plus puissantes, réduisant à néant l’espoir de voir arriver une nouvelle génération de 208 GTi sportive, la nouvelle Peugeot 208 II dispose d’une offre complète et cohérente pour la grande majorité des besoins de sa clientèle, et offre une expérience de conduite inégalée sur le segment, grâce au savoir-faire historique de Peugeot en matière de tenue de route, ainsi qu’un intérieur i-Cockpit 3D résolument ergonomique et futuriste.

Si la version 208 GT Line PureTech 130 chevaux, qui a notre préférence, est l’offre la plus huppée, offrant un bel agrément de conduite et un niveau d’équipements riche, les plus gros rouleurs et les professionnels opteront pour l’unique version diesel BlueHDi de 100 chevaux, qui brille par sa sobriété. Le meilleur compromis serait sûrement la version de cœur de gamme PureTech 100 chevaux, qui offre un large choix de niveaux de finition pour tous les budgets, et selon vos préférences, une boîte manuelle à six rapports ou une boîte automatique à huit rapports. Enfin, les citadins les plus branchés pourront opter pour la version 100% électrique de 136 chevaux baptisée e-208, qui représente déjà 20% des commandes de la nouvelle 208 II, et qui fera bientôt l’objet d’un second essai sur Féline !

Tout sur la Peugeot 208 II

Pour en savoir plus sur la nouvelle Peugeot 208, nous vous invitons à découvrir notre dossier complet : Peugeot 208, où vous retrouverez toutes les informations sur la nouvelle citadine du Lion : présentation, équipements, fiches techniques, tarifs et options !

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Les photos de notre essai de la Peugeot 208 II

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