207 Spider Cup : Valencia (2/7) – Course 1 : Julien Briché prend sa revanche (5 Mai 2007)

Après un week-end difficile lors de l’épreuve d’ouverture de Monza, le français Julien Briché a retrouvé le sourire en décrochant la victoire lors de la première manche espagnole de la 207 Spider Cup. Il devient ainsi le troisième vainqueur français en trois courses.

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Le ton était donné dès les essais avec un mano à mano entre Julien Briché et le Belge Maxime Soulet pour l’acquisition de la pole position. 6 millièmes séparaient les deux garçons au profit de Briché avant que le Français Julien Schell ne mette tout le monde d’accord en s’adjugeant cette place tant convoitée à quelques secondes de la fin de la séance.

Fort de son bien, Schell conservait l’avantage au départ face à Briché, Lunardi et Soulet. Le ton montait dès cette première boucle avec un Soulet en perdition qui ne pouvait éviter Lunardi. Reparti bon dernier, ce dernier connaissait à nouveau des déboires en s’accrochant dans sa remontée avec l’Allemand Jan Erik Slooten. Soulet, quant à lui écopait d’un stop and go pour cette passe d’armes animée avant d’être de nouveau pénalisé quelques tours plus tard, cette fois pour un débordement de ligne blanche.

Pourtant loin de toutes ces péripéties, Julien Schell qui semblait creuser l’écart en tête de course craquait dans le 4e tour. Relégué au 5e rang après un double tête à queue, Schell mettait les bouchées double pour revenir au contact des quatre hommes de tête : l’heureux héritier Briché, Guilvert, le Belge Stéphane Lemeret auteur d’un bel envol depuis la 7e place sur la grille et Benoît Lison. Au terme d’une belle remontée, Schell terminait 3e derrière Grégory Guilvert, le plus rapide en course, désormais leader du championnat, et le grand vainqueur Julien Briché qui après Maxime Dubrulle et Grégory Guilvert est le 3e homme à inscrire son nom au palmarès.

L’autre moment fort de cette course fut l’arrivée du local Alvaro Espinosa Gonzalez et Marcel Sciabbarrasi qui passaient le damier de front devant la première féminine Marlène Broggi, l’Allemand Oliver Freymuth et André Bourdon qui remplaçait Maxime Dubrulle, absent à Valencia.

Julien BRICHE : « Dès le départ, j’ai senti que j’étais mieux que Julien Schell. Je ne pensais pas l’attaquer d’entrée de jeu, optant pour une course sage. Néanmoins, j’ai sauté sur l’occasion pour lui ravir le commandement lorsqu’il a commis sa faute. »

Grégory GUILVERT : « Ce n’est pas une voiture facilement domptable ! J’ai subi un sous virage handicapant, certainement causé par un problème de freins. Evidemment je n’ai pas été exempt d’erreurs. Dommage je revenais sur Briché le couteau entre les dents. »

Julien SCHELL : « Je ne vais pas dire que je suis déçu car dans mon malheur je ne m’en sors pas trop mal. En terminant sur le podium, j’efface mes déboires de Monza. Il est vrai que partir dans un double tête à queue alors qu’on est en tête est toujours rageant ! Au départ, j’ai faussé mon train avant en passant un peu fort sur un vibreur, la voiture est devenue difficile à piloter. Ceci explique cela ! »