Avec cette Peugeot 3008 autonome développée en collaboration avec Vinci Autoroutes, le Groupe PSA franchit une nouvelle étape vers l’autonomisation des véhicules, en augmentant les capacités d’adaptation aux situations complexes.
En collaboration avec les autoroutes Vinci, le Groupe PSA continue de travailler sur son programme de conduite autonome AVA (pour « Autonomous Vehicle for All« ). Après avoir réussi à franchir une barrière de péage en totale autonomie, les équipes en charge de la Peugeot 3008 AVA travaillent sur le développement de ses réactions dans les situations anormales.
On le sait, nos chemins sont semés d’embûches et d’aléas : actuellement, les véhicules arrivent à conduire dans des embouteillages et à se tenir dans leur file, à l’instar des nouvelles Peugeot 508 et 508 SW. Cependant, il reste encore des choses à « apprendre » aux voitures autonomes pour qu’elles sachent réagir correctement dans les conditions délicates.
Vinci Autoroutes collabore avec PSA au développement, en mettant à disposition ses routes à chaussée séparée en Ile-de-France dans le cadre du projet SAM (Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome). Ce projet, piloté par PSA et Renault, vise à faire rouler sur 50.000 kilomètres des véhicules prototypes.
L’objectif est donc d’augmenter les capacités de la Peugeot 3008 AVA pour qu’elle sache interagir avec une infrastructure modifiée par une section en travaux, ou lorsqu’un problème routier surgit. C’est une nouvelle étape vers un fonctionnement émancipé de l’intervention humaine.
Le 11 juillet dernier, sur les autoroutes A10 et A11 entre Dourdan et Ablis, deux nouvelles étapes ont étés franchies dans le développement et la validation des programmes de conduite autonome développés par le Groupe PSA. Le premier est le maintien du mode autonome dans une zone de circulation modifiée, balisée par des cônes de signalisation.
La deuxième innovation est la mise en sécurité du véhicule grâce à une fonction « Safe Stop » : si le conducteur ne reprend pas la conduite lorsque le système le demande (présence d’un obstacle, conditions météo très dégradées), la voiture se déporte sur la bande d’arrêt d’urgence jusqu’à une zone refuge. Ce mode agit de concert avec le canal radio d’info trafic diffusé par le gestionnaire d’autoroutes qui prévient les automobilistes des difficultés à venir.
Ces deux nouveautés sont des premières mondiales en la matière, qui démontrent les capacités du Groupe PSA en matière de conduite autonome. Voilà de quoi satisfaire ceux qui attendent avec impatience l’arrivée de véhicules PSA quasi-indépendants. Qu’ils se rassurent, les premiers modèles grand public devraient arriver aux alentours de 2020.
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Photo : Groupe PSA
